Les compétitions de difficulté se déroulent en général en 3 étapes (qualifications, demi-finale, finale), qui comportent chacune 1 ou 2 voies : des murs d’environ 15 mètres de haut sur lesquels sont vissés des prises pour former un long parcours conçu par les ouvreurs et ouvreuses. L’athlète qui grimpe le plus haut sur la voie l’emporte.
Pour des raisons de sécurité, les athlètes sont bien sûr attaché·e·s par une corde et assuré·e·s tout au long de l’ascension. Pour cela, ils et elles doivent accrocher cette corde aux dégaines (des mousquetons) fixées à intervalle régulier sur la voie. Une dégaine oubliée marque la fin de l’ascension.
Chaque voie se compose généralement de quarante à cinquante prises, chacune rapportant 1 point. Les athlètes ne disposent que d’un essai, et d’au maximum 6 minutes pour grimper jusqu'au top et clipper la dernière dégaine. L’athlète qui va le plus haut marque le plus de points et l'emporte.
Si l’athlète s’élance vers une prise sans l’atteindre, il ou elle ne marque pas le point associé, mais ajoute un « + » à son score, ce qui peut le distinguer d’un·e adversaire ne l’ayant pas fait.
Les compétitions se déroulent en trois étapes, en général sur deux ou trois jours.
Un grand nombre d’athlètes, généralement entre 50 et 80, participent aux qualifications. Le circuit se compose de 2 voies différentes. Tout le monde grimpe sur ces deux voies, dans un ordre de passage différent. Au-delà de 60 athlètes, ils ou elles sont divisés en 2 groupes, qui grimpent sur deux circuits différents.
Le classement est établi en fonction de leur place sur chacune des deux voies. Les 24 meilleur·e·s (ou les 12 meilleur·e·s de chaque groupe) passent en demi-finale.
Tout d’abord, les 24 athlètes observent ensemble l’unique voie de demi-finale, pendant 6 minutes, avant de retourner en isolement.
Ensuite, ils et elles passent dans l’ordre inverse du classement des qualifications (la personne la mieux classée passe donc en dernier). Les 8 meilleur·e·s passent en finale.
Tout d’abord, les 8 finalistes observent ensemble l’unique voie de finale, pendant 6 minutes, avant de retourner en isolement.
Ensuite, ils et elles passent dans l’ordre inverse du classement de la demi-finale. Ces résultats permettent de dresser le classement final et de décerner les médailles aux trois athlètes les mieux classé·e·s !
Lorsqu’il y a deux voies, le score est la racine carrée du produit des places de l’athlète dans le classement des deux voies. Par exemple, mettons qu’à l’issue des qualifications, un·e athlète est 8e dans la voie 1, et 14e dans la voie 2 :
√(8×14) = √112 = 10,58. Son score est de 10,58 points.
L'athlète ayant le score le plus faible gagne les qualifications. En effet, quelqu'un qui tope les deux voies (et est donc 1e dans les deux) obtient √(1×1) = 1 point.
Lorsqu’il n’y a qu’une voie (en demi-finale et en finale), le score est tout simplement le nombre de mouvements effectués : un·e athlète qui atteint la 31e prise obtient 31 points.
En cas d’égalité en demi-finale ou en finale, les athlètes ex æquo sont départagé·e·s par leur score lors de l’étape précédente, puis par le temps de grimpe si cela ne suffit pas.
Le classement se présente ainsi en qualification :
Chaehyun Seo était classée 8e ex æquo (donc 8,5e) dans la voie 1, et 3e dans la voie 2, elle obtient donc : √(8,5×3) = √25,5 = 5,05 points.
Pour la demi-finale et la finale :
Toby Roberts et Taisei Homma ont effectué 36 mouvements et se sont élancés vers la 37e prise, ils obtiennent donc un score de 36+. Dans ce cas, T. Roberts l’emporte sur T. Homma car il était mieux placé en demi-finale.
À présent, vous savez tout sur les règles de cette discipline !